L'entrée au cirque
Mar. 15th, 2014 09:29 pmTitre : Brave Vesperia Circus
Auteur : Eliandre
Beta : Kaleiya Hitsumei
Rating : T pour le début mais risque fort de se finir en M
Disclaimer : Les personnages de Tales of Vesperia ne sont toujours pas ma propriété car sinon, la version PS3 du jeu serait sortie hors du Japon. Yaoi et Yuri évoqués.
Note : Cette série d’OS m’a été inspirée suite à une discussion avec Kaleiya sur certaines idées particulières concernant une connaissance commune... Me rappelant divers jeux et histoires où le cirque était un lieu louche, cela a donné naissance à… ça…
Note de Kal : Ah… Cette fameuse discussion des plus enrichissantes… Dommage que certaines idées n’aient pas pu être mises en pratique car je suis à présent persuadée que cela t’aurait bien servi.
L’entrée au cirque
« Bienvenue au cirque de Brave Vesperia ! Entrez, venez vite, entrez ! La troupe de Brave Vesperia saura vous accueillir comme il se doit ! »
Les jolies affiches attrayantes collées aux murs de la ville avaient fait leur œuvre. Quelques membres avaient également parcouru les rues en distribuant des billets gratuits pour les plus défavorisés, renforçant leurs invitations à venir. Résultat ? Une foule brillante se pressait devant l’entrée du chapiteau pour la première représentation. Il y avait de tout : enfants candides ou adultes dans l’expectative, ouvrier habillé de sa pauvre chemise de lin déchirée ou dame de la haute société parée de bijoux et de vêtements de velours, jeunes insouciants qui bavardaient gaiement ou personnes mûres qui observaient d’un air désapprobateur ou sévère. Des riches, des pauvres, des profiteurs ou des exploités, des gens honnêtes ou des escrocs, des cœurs innocents ou coupables. Peu importe, la troupe de Brave Vesperia était prête à accueillir tout le monde…
« Vous ne serez pas déçus du spectacle et verrez des numéros comme vous n’en avez jamais vu ! »
La musique de l’orchestre et les bannières flamboyantes attiraient les spectateurs à l’intérieur du chapiteau comme des papillons de nuit incapables de résister à la lumière… Chapiteau qui était assez étrange d’ailleurs. Il ne possédait pas les traditionnelles couleurs rouges, jaunes ou blanches de tout chapiteau de cirque mais il avait plutôt des nuances sombres avec du noir, du bleu nuit ou du violet où s’intercalaient des touches de blanc pur. L’intérieur semblait, lui, animé d’une étrange magie où son dôme ressemblait à un ciel obscur de la nuit parsemé d’étoiles brillantes et emplies d’espoir… En attendant que la foule nombreuse arrive et s’installe, des sucreries étaient distribuées, données peut-être un peu trop allègrement à ces inconscients…
« Il y en a pour toutes les bourses et pour tous les prix ! »
Pendant que les artistes se préparaient pour la représentation et leurs numéros, un membre était déjà à l’ouvrage devant l’entrée du chapiteau, sous les lueurs du cirque, aimantant les regards des spectateurs et les faisant patienter jusqu’à ce que la dernière personne s’installe à sa place. Habillé impeccablement, avec des gestes maniérés et polis, monsieur Loyal sait jouer de son charisme pour réaliser son travail.
« Entrez et installez-vous confortablement pendant que… »
« Monsieur, monsieur ! S’il vous plaît, monsieur ! »
Une petite voix se fit entendre. La voix d’un garçon pauvre qui devait avoir environ douze ans et qui regardait monsieur Loyal avec une mine triste mais dans le même temps, avec un regard d’espoir. Monsieur Loyal se tourna alors vers celui qui l’avait interrompu.
« Oui, qu’il y a-t-il jeune homme ? » dit-il en souriant.
« Il parait que vous avez distribué des billets gratuits à mes amis… mais je n’étais pas là ce jour-là. C’est peut-être trop tard mais… pourriez-vous me donner un billet gratuit ? C’est mon rêve de voir le cirque mais… je n’ai pas les moyens de m’acheter un billet. » acheva le garçon d’une voix dépitée.
Monsieur Loyal considéra l’enfant un instant puis lui demanda :
« Jeune homme, as-tu été un garçon sage ? As-tu toujours écouté tes parents ? »
« Oui, je fais toujours ce que mes parents me disent de faire. Je les aide à gagner de l’argent pour faire vivre mes jeunes frères et sœurs. C’est d’ailleurs pour ça que je n’étais pas là le jour où vous avez donné des billets gratuits. »
« C’est bien. Tu es un brave garçon. » opina monsieur Loyal en regardant rapidement autour de lui.
Puis voyant des gens qui ne prêtaient guère attention à ce garçon, trop préoccupés à entrer rapidement et à prendre leur place, monsieur Loyal se baissa à la hauteur de l’enfant et fouilla prestement dans sa poche pour en ressortir un billet gratuit.
« Tiens, prends-le. Tu l’as bien mérité. Je ne pense pas qu’il t’arrivera malheur ce soir. N’abuse pas trop des sucreries. Elles sont délicieuses mais une consommation excessive peut entraîner de malheureuses conséquences… »
« Monsieur ? » fit l’enfant en le regardant sans comprendre.
Mais pour toute réponse, monsieur Loyal lui adressa le plus énigmatique des sourires…
Lorsque l’enfant partit en courant à l’intérieur du chapiteau, monsieur Loyal réajusta son haut-de-forme et ses gants, s’éclaircit une nouvelle fois la gorge avant de reprendre son travail :
« Bienvenue au cirque de Brave Vesperia ! Entrez, entrez vite… Oh, mais n’entrez… que si vous n’avez rien à vous reprocher… »