Le clown blanc et l'Auguste
Apr. 13th, 2014 10:20 pmPlaylist :
Edmund Angerer / Leopold Mozart / Franz Joseph Haydn – La Symphonie des Jouets
Le clown blanc et l’Auguste [1]
Il ne pouvait pas avoir de contraste plus saisissant que ces deux-là. D’autant que dans la troupe de Brave Vesperia, le clown blanc semblait physiquement le plus jeune avec ses douze ans et l’Auguste, le plus âgé avec ses trente-cinq ans. Et le maquillage et les costumes ne faisaient qu’accentuer leurs différences. Sous un élégant maquillage blanc où était dessiné un sourcil arqué, le premier ressemblait assez à un traditionnel clown blanc en version miniature. Il portait un chapeau conique cyan piqué de petites étoiles, une chemise blanche à volants aux manches amples avec, par-dessus, une veste bleu nuit assorti à son pantalon bouffant. Une paire de longues chaussettes blanches et des souliers noirs vernis complétaient l’ensemble. L’Auguste, en revanche, semblait avoir pris des libertés dans son costume. Certes, il possédait le fameux nez rouge et son visage était fardé de blanc mais il avait utilisé le noir pour colorer ses paupières et marquer davantage son sourire grimaçant, offrant ainsi un masque un peu plus sinistre… ce qui était renforcé par les couleurs plutôt sobres qu’il avait choisies pour sa tenue. Au lieu de s’habiller avec des chemises, des vestes et des pantalons grotesques et burlesques, l’Auguste de Brave Vesperia se distinguait par un haori d’un violet sombre aux manches trop amples où on percevait néanmoins une paire de gants blancs et un hakama noir trop long où il ne cessait d’y trébucher dessus avec ses pieds, qui ne portaient pas les gigantesques chaussures traditionnelles. Il n’avait même pas pris la peine de porter une perruque, s’étant contenté de mêler à ses cheveux noirs ébouriffés et négligés mais attachés par une queue, quelques mèches de couleurs carmin, pourpre et kaki. L’Auguste de Brave Vesperia était loin de porter des tons joyeux et éclatants…
Dans ce cirque plus qu’ailleurs, il fallait toujours se méfier de ceux qui se faisaient passer pour de simples baladins…
Karol Capel incarnait le clown blanc tandis que sous le masque de l’Auguste, se cachait celui qui préférait se faire appeler Raven. Toutefois, ce dernier avait porté d’autres noms comme Damuron Atomais ou Schwann Oltorain… Les noms plus ou moins faux qu’il s’amusait à prendre lorsqu’il se mêlait aux habitants locaux… Au final, au sein du cirque, c’était sous le pseudo de Raven qu’il était connu… même si le dompteur, spécialiste incontestable pour donner des surnoms, préférait l’appeler « le vieil homme » vu sa tendance à se plaindre de tout et de n’importe quoi…
Pour ce numéro, l’orchestre ne jouait aucune mélodie, se contentant d’accentuer avec leurs instruments les gestes des deux clowns, venus avec de nombreux accessoires. Pendant que Karol essayait de jongler avec divers objets hétéroclites – balles, anneaux, épées et masses – Raven l’interrompit en pointant son index ganté vers les spectateurs :
« Allons Karol-kun, ne fais pas le rabat-joie devant notre bon public ! Regarde, je vois déjà de charmantes demoiselles prêtes à tenir compagnie au vieux Raven ! Saluez le vieux Raven ! Saluez le vieux Raven ! » dit-il en agitant une main et certaines spectatrices, prises par le jeu, lui rendirent son salut.
« Rien à faire Raven ! » répliqua d’un ton furieux le clown blanc. « Notre but consiste à distraire le public ! Ce que je fais, contrairement à toi ! »
Bien sûr, tout cela faisait partie du numéro. L’Auguste se mit à gémir dramatiquement d’un air outrée, secouant avec insistance l’épaule de son jeune compagnon, ce qui le déconcentra et provoqua la chute des objets avec lesquels il jonglait dont une balle qui atterrit sur le front du perturbateur, suivie d’une masse qui l’assomma à moitié et le fit tomber. Raven exagéra sa culbute en atterrissant comiquement sur les fesses… Des rires fusèrent du côté des spectateurs.
« Ah, infortuné Raven ! Même mon jeune compagnon est contre moi ! Dire que j’avais besoin d’un auxiliaire pour m’aider à accueillir mes charmantes demoiselles ! Qui pourra donc le remplacer ? » s’écria l’Auguste.
Un projecteur s’alluma en direction de Flynn qui se tenait, un peu à l’écart, devant l’entrée des artistes. Raven se dirigea alors vers le blond et avant qu’il ne puisse réagir, il entoura un bras autour de ses épaules pour l’entraîner vers la piste. [2]
« Notre jeune monsieur Loyal va apporter une généreuse contribution à notre noble et glorieuse cause ! »
Voyant cela, Karol arrêta son tour de jonglage, posa ses objets par terre et tenta d’empêcher Raven d’entraîner Flynn au centre de la piste en s’efforçant de l’entraîner vers l’autre sens :
« Raven, arrête cela ! Tu ne peux pas traîner monsieur Loyal ainsi ! Et je ne vois pas en quoi séduire des femmes constitue une noble et glorieuse cause ! D’ailleurs pourquoi de toutes les personnes, tu as choisi monsieur Loyal ? »
L’Auguste arrêta son avancée vers le centre, sans desserrer sa prise sur Flynn, ni reculer devant la poussée du clown blanc qui était donc en train de faire du surplace.
« Voyons Karol-kun, c’est évident ! Monsieur Loyal a de beaux cheveux blonds, de jolis yeux bleus, un sourire charmant… Il a une allure noble et distinguée. » continua-t-il en pointant le haut-de-forme et le costume. « Avec lui, c’est assuré que j’ai le meilleur aimant pour attirer les plus belles filles de ce public ! »
Puis il ajouta à voix basse, de sorte que seul le maître de cérémonie puisse entendre :
« Dis Flynn, un jour, ça te dirait de m’accompagner à une sortie ? Avec toi, ce serait beaucoup plus simple pour… »
Mais le blond l’interrompit sur le même ton :
« Si tu veux que notre connaissance commune, le dompteur, apprenne qui a vidé le stock de sucreries pour les donner à ses dernières conquêtes, il n’y a alors aucun soucis ! »
Raven blêmit mais fort heureusement pour lui, son maquillage masquait la chose.
« Heu non… Il est bien capable de m’offrir à ses fauves qui ne laisseront même pas un os pour témoigner de mon existence sur ce monde ! »
Après ce court intermède, il reprit le fil de son numéro, exposant Flynn au public :
« Voyez, voyez jeunes demoiselles et observez ! Comment trouvez-vous notre monsieur Loyal ? Est-il à votre goût ? »
Un murmure appréciateur parcourut la foule et certaines femmes ne semblaient pas insensibles aux charmes du jeune homme aux yeux bleus, hochant presque frénétiquement la tête. Toutefois, la donne changea quand Karol, se saisissant d’un immense marteau, frappa impassiblement le pied droit de Raven… qui poussa aussitôt un hurlement en sautillant sur place et en se tenant le pied gauche ! Toutefois, il avait lâché Flynn qui en profita pour s’éclipser dans les coulisses.
« Karol-kun, espèce de traître ! Tu as fait fuir monsieur Loyal ! »
Le jeune garçon le regarda de travers.
« Eh bien maintenant, tu vas enfin pouvoir te mettre à ton tour de jonglage ! » dit-il en lui tendant trois balles.
Mais l’Auguste l’ignora, en prenant bien soin de le contourner quand il s’avança vers les spectateurs :
« Il va donc me falloir un nouveau partenaire… Monsieur, pourquoi pas vous ? » dit-il en désignant une personne se trouvant au deuxième rang.
Il s’agissait d’un homme dans la trentaine au physique avantageux, brun, avec une fine moustache distinguée. Interpellé, l’homme semblait surpris mais déjà, Raven l’obligeait à se lever et l’emmena au centre de la piste.
Le vrai point de départ du numéro des clowns commençait maintenant…
« Ne ferait-il pas un parfait compagnon pour m’aider à trouver les plus belles filles ? » fit-il en faisant semblant de l’arranger pour le rendre plus présentable mais en réalité, l’Auguste était en train de le décoiffer et de déranger sa tenue.
Pendant ce temps, Karol avait cessé de vouloir jongler et était en train de sortir divers accessoires d’un sac de toile dont un marteau de guerre, un grand drap noir, des cordes, une épée si immense qu’elle en devenait risible et plusieurs planches en ébène qu’il était en train de monter consciencieusement…
« Oh oui, mon nouveau partenaire est beau… beau comme le diable ! Mais c’est normal puisque sous son joli minois, c’est un démon ! » s’exclama l’Auguste comme s’il racontait une bonne plaisanterie. « Après tout, monsieur, n’a-t-il pas usé de son charmant minois pour mieux dévaliser ses jeunes maîtresses ignorantes et inexpérimentées ? »
La voix du clown se fit soudain grinçante pendant que son visage sourit sinistrement.
« Combien d’Anne, de Beth ou d’Edith avez-vous dupé et trompé avant de les jeter dans la rue, telles de vieilles chaussettes ? » continua-t-il tout en scrutant attentivement la réaction de l’homme qui se mit à pâlir affreusement, signe évident de sa culpabilité, mais qui essayait de rire pour faire illusion devant le public. Cependant, il réussit à balbutier de façon à ce que seul Raven entende :
« Je… C’est faux ! Ce sont des calomnies ! »
A ce moment, l’Auguste et le clown blanc le dévisagèrent d’une telle façon que malgré le maquillage, il comprit qu’il était inutile de mentir mais surtout, que d’une manière ou d’une autre, ils savaient la vérité sur ses activités secrètes… Après tout, c’était normal. Dans la troupe de Brave Vesperia, le rôle de Karol et Raven étaient d’accumuler des informations sur les coupables pour mieux les acculer devant leurs actes.
Leurs méthodes étaient néanmoins aux antipodes. L’apparence juvénile de Karol lui permettait d’acquérir des informations en écoutant les adultes qui ne faisaient pas attention à lui ou en interrogeant des enfants, Raven étant plus doué pour tirer des informations à des femmes et n’hésitait à espionner ou à infiltrer des lieux un peu plus dangereux comme les bas-fonds d’une ville… Si Karol était plus dans la discrétion quand il recueillait des informations, Raven se faisait plutôt remarquer par sa personnalité nonchalante et tire-au-flanc, surtout qu’il ne cessait de draguer le sexe féminin… Mais au moins, ils étaient complémentaires. Là où Raven ne pouvait pas intervenir, Karol le pouvait et inversement.
A cette fonction, s’ajoutait pour chacun une seconde qui les différenciait. Karol était responsable de l’aménagement du cirque à chaque fois qu’il s’installait quelque part. Tâche plus ardue qu’il n’y paraissait. Par exemple, il fallait que la roulotte de monsieur Loyal soit proche de celle du dompteur qui devait être proche de ses fauves pour faciliter… leurs activités nocturnes mais pas trop dans le cas d’une éventuelle dispute entre eux. De même, il fallait que la roulotte de l’écuyère soit proche de celle la magicienne qui elle-même devait être isolée des lieux d’habitations de l’Auguste et du clown blanc, histoire de limiter les odeurs de brûlés au sein de la troupe. Bref, c’était ce genre de casse-tête que Karol devait résoudre à chaque emménagement et il s’y débrouillait fort bien. La preuve : les bagarres entre monsieur Loyal et le dompteur étaient devenus plus tolérables et tous les membres de Brave Vesperia étaient encore vivants.
Raven, lui, était également chargé de l’entretien de la Galerie des Monstres, travail qu’il partageait avec la funambule-trapéziste. Certaines mauvaises langues dans la troupe affirmaient qu’il avait eu des arrière-pensées quand il avait accepté cette charge… En tout cas, malgré sa nature désabusée et nonchalante, le boulot était correctement réalisé. A chacun de ses passages, les cris résonnaient encore dans la Galerie des Monstres…
Et surtout, contrairement à l’écuyère qui accordait un sursis, l’apparition de l’Auguste sur la piste signifiait le début du calvaire…
Raven continuait avec l’homme ayant abusé de ses maîtresses :
« Mais ne vous inquiétez pas ! Au cirque de Brave Vesperia, nous effaçons les crimes ! »
Sur ces mots, il ramassa le drap noir qu’avait déployé Karol, le lançant sur le spectateur invité. Puis rapidement, il lui enroula la corde, faisant le tour comme s’il dansait autour d’un totem indien avec des cris de guerre. Le clown blanc lui lança alors la grande épée.
« Voyez les enfants ! Le méchant va disparaître ! » s’écria l’Auguste.
A cet instant précis, il lui enfonça l’arme et un grand cri d’émoi retentit dans le public quand les gens constatèrent que la lame ressortait de l’autre côté du corps. Mais très vite, Raven fit un mouvement de magicien en agitant ses mains et soudain, le drap noir s’affaissa et tomba par terre. L’Auguste s’en saisit, dénoua la corde avant de le montrer aux spectateurs : il était troué et l’épée n’avait aucune trace de sang… La surprise passée, le public applaudit avec enthousiasme, pensant encore être témoin d’un habile tour de passe-passe… Si quelqu’un avait pris la peine de faire une recherche, il aurait découvert que le « méchant » disparu ne se trouvait plus dans ce cirque… Du moins, pas vivant…
Le numéro se poursuivait. Le clown blanc avait monté une espèce de grosse boîte rectangulaire sur roulettes, assez large pour contenir une personne pendant que l’Auguste paraissait désespéré dans sa recherche des femmes.
« Ah, encore un qui me fait faux bond ! Tant pis, je vais donc moi-même me mettre à la quête d’une charmante demoiselle ! » dit-il d’un ton faussement résigné.
Des mains de jeunes femmes amusées se levèrent mais le clown choisit cette fois une séduisante femme d’environ quarante ans, bien conservée, cheveux blonds cendrés. Il lui demanda son prénom. Elle se nommait Catherine.
« Et maintenant, ma nouvelle amie Catherine va nous expliquer comment elle a eu ce beau collier de diamants qui pare son mignon petit cou ! N’est-ce pas Catherine ? » interrogea l’Auguste avec un sourire féroce pendant que le clown blanc semblait aussi mal à l’aise que la spectatrice.
Là encore, une différence séparait Karol et Raven. S’ils avaient tous les deux connu une existence humaine, Karol se sentait plus proche de monsieur Loyal et de l’écuyère, qui n’aimaient pas les activités qui se passaient dans le cirque une fois les portes closes pour certains… A l’inverse, Raven semblait plus amusé mais c’était peut-être parce qu’il était plus âgé que les trois autres… Il tenait le rôle de monsieur Loyal avant l’arrivée de Flynn jusqu’à ce que le Maître du cirque, agacé par son manque de sérieux, lui change son rôle pour celui de l’Auguste qui lui convenait mieux… Et puis, il était chargé de l’entretien de la Galerie des Monstres…
« Catherine est timide. Dans ce cas, je vais vous révéler son petit secret ! Catherine a obtenu ce beau bijou après la mort de son mari qui lui a laissé un riche héritage ! Il est mort accidentellement ! Oh, c’est étrange, elle en avait aussi trois autres qui seraient morts aussi de façon accidentelle ! » dit-il d’un air faussement étonné.
Sur ces mots, il la conduisit près de la grosse boîte rectangulaire devant laquelle le visage de la femme commença à se contracter. Peut-être même songea-t-elle à résister mais c’était inutile : Raven tenait son poignet avec une force surnaturelle.
« Et maintenant, cher public, dites adieu à notre amie Catherine car moi, le vieux Raven, je vais la garder pour qu’elle me tienne compagnie ! »
Sur ce, il la poussa à l’intérieur de la boîte. La femme blonde voulut émettre un cri mais il fut vite étouffé quand la boîte se referma sur elle. Aussitôt, Karol la fit rouler vers les coulisses avant de revenir sur la piste. Pauvre veuve noire même si elle ne le méritait pas pour avoir tué quatre époux pour leur argent ! Celui qui avait volé ses maîtresses avait eu un sort plus clément comparé à elle : au moins, il n’avait pas fini dans la Galerie des Monstres…
« Et voilà, maintenant que j’ai une charmante demoiselle, le vieux Raven et Karol-kun, vous saluent et vous disent au revoir ! »
Les deux clowns agitèrent leurs mains avant de rentrer dans les coulisses sous une fanfare de l’orchestre et les nombreux applaudissements, surtout ceux des enfants. Puis monsieur Loyal se montra. Tiens, son costume avait changé ! Il avait gardé ses gants blancs, son ruban, son nœud papillon et ses brandebourgs étaient toujours bleu azur mais le reste de ses habits avaient viré au gris clair…
Au moment où Flynn allait annoncer le prochain numéro, un hurlement de colère retentit de l’entrée des artistes…
« Comment as-tu osé toucher à Estelle, espèce d’Auguste dégénéré ? Attends un peu que je te rôtisse à petit feu ! Et toi, tu es son complice dans cette affaire ! »
« Aïe Rita ! Je n’ai rien fait, moi ! C’est Raven qui… »
Le reste de la conversation fut heureusement inaudible pour les spectateurs. Flynn poussa un long soupir avant de reprendre son fil conducteur.
« Le prochain numéro est celui de la mascotte de Brave Vesperia. Je vous demande une ovation particulière pour accueillir Repede ! »
[1] Pour ceux ou celles qui l’ignorent, on a principalement chez les clowns deux types de clowns avec chacun un rôle et un costume codifié (mais c’est devenu beaucoup plus libre maintenant) :
-Le clown blanc est un clown considéré comme élégant, sérieux, rationnel et parfois autoritaire. Quelquefois, il peut faire preuve de malice. Il sert principalement de faire-valoir à l’Auguste. Il s’inspire beaucoup du Pierrot de la commedia dell’arte avec son maquillage blanc auquel on rajoute un sourcil arqué pour montrer le caractère de ce clown. Ses vêtements sont le plus souvent chatoyants et raffinés comparés à l’Auguste. Le rôle du clown blanc n’est peut-être pas le rôle idéal pour Karol mais entre lui et Raven, le choix était rapide... J’aurais peut-être dû lui donner le rôle du contre-pitre mais ce type de clown a un intérêt moindre pour moi comparé au clown blanc.
-L’Auguste est le type de clown le plus célèbre. Très reconnaissable avec son nez rouge, son maquillage blanc souligné au noir et ses cheveux hirsutes. Il porte des vêtements extravagants très colorés avec d’immenses chaussures. Il est souvent impertinent, maladroit, fruste et se heurte au clown blanc dont les objectifs se trouvent contrariés par sa faute. Le choix de Raven pour l’Auguste s’est imposé de lui-même. En plus, je trouve que Karol a vraiment mûri au cours de l’aventure, ce qui le rend à certaines occasions plus mature que Raven dont on connaît tous la passion pour le sexe féminin… Je n’ai pas donné à Raven le costume traditionnel de l’Auguste pour renforcer son contraste avec Karol qui porte le costume du clown blanc traditionnel.
[2] Dans certains cirques, monsieur Loyal contribue de façon assez active à l’entrée des clowns, voire participe à leur numéro.