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Rating : T pour ce récit.

Note : Petite découverte de quelques moments de la vie au cirque sous les yeux de Judith.


L’observatrice des cieux

« Tu voudrais changer ton numéro de funambule et de trapéziste par un numéro de tissu aérien ? » interrogea Yuri tout en se dirigeant vers la Galerie des Monstres en compagnie de Repede et de l’artiste aérienne.

« Ce n’est juste qu’une suggestion mais j’aimerais que tu y prêtes attention. » répondit Judith tout en maniant une lance dont elle prit soin de vérifier la pointe. « C’est une discipline récente des cirques humains et je dois admettre qu’elle m’intéresse. Je pense pouvoir créer un nouveau spectacle qui pourrait intéresser nos invités : une alliance de grâce, de beauté aérienne et… de sang humain… »

Un aboiement du Cerbère de Brave Vesperia les avertit qu’ils venaient de pénétrer dans la Galerie mais le trio ne ralentit même pas son allure, entrant sous cette immense tente noire comme les ténèbres comme s’ils étaient chez eux.

Lors des visites de spectateurs, les membres du cirque lui donnaient un aspect plus accueillant avec de petites lampes à huile ou électriques. Ils prenaient également soin de nettoyer les lourdes barres des cages ou les vitres qui exposaient leurs monstres, ces humains coupables de crimes, prisonniers enchaînés implorant de l’aide ou ayant perdu tout espoir. Non, ici, point de nains ou de femme à barbe ! Ils installaient également des panneaux ou des affiches, le plus souvent rédigés par Flynn ou Judith qui avaient de belles écritures, indiquant leurs identités et leurs méfaits : « Monsieur John Tuker. A trompé son associé monsieur Fitzgall pour lui voler ses parts de leur boutique d’antiquité. Il a fait fortune pendant que son ex-associé a plongé dans la misère la plus noire, contraint à la mendicité. », « Mademoiselle Eloïse Olsen. A empoisonné à l’arsenic ses deux frères aînés le 23 mars 1756 dans l’espoir de s’accaparer l’héritage familial. », « Monsieur François Ringaud. A commis une série de meurtres de femmes âgées et vulnérables en les battant à mort pour leur voler leurs économies entre 1982 et 1985. ». Toutefois, le plus souvent, c’était Raven, Yuri ou Patty qui jouaient les guides avec tout le boniment dont ils étaient capables, avec une telle joie et un tel sourire aux lèvres qu’ils formaient un contraste inquiétant avec l’état atroce et dément des captifs. Mais les enfants riaient, riaient pendant que l’Auguste, le dompteur ou la lanceuse de couteaux distribuaient des friandises et tandis que les adultes contemplaient avec appréhension et curiosité les "monstres" de la Galerie. Et tous en ressortaient contents, aussi satisfaits et heureux que seule l’ambiance unique de ce mystérieux cirque pouvait offrir à ses visiteurs.

Cependant, lorsque leurs invités étaient absents, la Galerie prenait un tout autre aspect. Plus sombre, plus glauque, plus sinistre, une sorte de dédale où il ne faisait pas bon de s’y égarer… Il n’y avait quasiment pas de lumière, les murs en béton, les pans de tente et les sols suintaient le sang, tantôt encore frais mais le plus souvent noirci qu’on était obligé de nettoyer régulièrement. Des murmures angoissants résonnaient, des ombres fantomatiques semblaient être prêtes à attaquer dans le moindre recoin obscur. Les prisonniers piaillaient fréquemment, un hurlement terrifié retentissait de temps à autre, les cliquetis des chaînes donnaient une curieuse mélodie des plus macabres. Parfois, sur le sol, étaient répandus des ossements humains qu’on ramassait méthodiquement avant de les faire disparaître on ne savait où…

Même la pire des prisons humaines sur Terre n’était rien comparée à la Galerie des Monstres des Huldres… Pouvait-elle être comparée à l’Enfer de la Bible ? Personne ne connaissait la réponse, même les Huldres l’ignoraient, surtout eux d’ailleurs car, à l’exception de l’écuyère éventuellement, ils ne croyaient pas en Dieu.

Tout en ramassant un seau entier d’insectes carnivores, mille-pattes, scarabées et leurs multiples cousins, Judith continua sa conversation avec le dompteur et Maître du cirque comme si elle exerçait une activité des plus banales avant d’ouvrir une cage enfermant une femme aux yeux exorbités et recroquevillée sur elle-même.

« Qu’en penses-tu Yuri ? Toi qui voulais renouveler mon numéro, cette suggestion pourrait t’offrir une nouvelle opportunité. »

« Très bien, j’en parlerai à Flynn pour voir comment organiser cela. De ton côté, il faudra que tu en discutes avec Rita pour qu’elle commence à réfléchir sur la confection du tissu. »

Les lèvres de la funambule-trapéziste dessinèrent un sourire taquin et elle s’apprêtait à reprendre la conversation quand la prisonnière, en les voyant, commença à manifester des signes de vie.

« Pitié, laissez-moi sortir ! Cela fait plusieurs mois que je suis ici. » supplia-t-elle d’une voix brisée et haletante. « Pitié, je veux sortir, je ne veux pas mourir ! J’ai ma famille qui attend mon retour, je… Non, pas les insectes ! » hurla-t-elle quand Judith versa tout le contenu du seau dans sa cage. « Non, au secours ! Je vous en prie ! Haaaa ! »

Sa voix ne fut plus qu’un murmure inaudible quand Judith, première exécutrice de Brave Vesperia referma la cage d’un claquement sonore, reprenant le fil de sa discussion comme si de rien n’était :

« Hum, je termine d’abord mon travail à la Galerie avant qu’on mette les détails au point ? » interrogea-t-elle.

« D’accord, finis ton travail. J’ai deux ou trois monstres à voir avant de jeter un coup d’œil aux fauves. Allons-y Repede ! »

Contemplant le dompteur en train de s’éloigner, la funambule-trapéziste embrassait du regard la Galerie. Elle aimait être considérée comme l’observatrice privilégiée de Brave Vesperia. Sans aucun doute le plus ancien membre après le Maître du cirque et Repede, une des fondateurs de la troupe originelle, elle avait vu la création du chapiteau et celle de la Galerie, constatant son développement au fur et à mesure que la collection de "monstres" s’agrandissait, les époques et les mœurs de divers et d’innombrables cultures humaines ainsi que le recrutement de tous les autres membres après elle. Judith avait longtemps entretenu seule la Galerie des Monstres avant l’arrivée de Raven et elle pouvait considérer, d’une certaine manière, qu’il s’agissait de son domaine. Un domaine où elle était un témoin privilégié pour contempler la véritable nature du cirque…

--§--

« Rita, sortons ensemble en ville ! Je dois coller les affiches pour la prochaine représentation. » s’exclama l’écuyère en joignant les mains avec un visage empli d’espoir.

La magicienne, l’air embarrassée, se tordait les poignets, visiblement hésitante entre deux envies : accompagner Estelle pour lui faire plaisir ou poursuivre son expérience pour satisfaire sa curiosité. Ah, cette chère Rita ! Irascible et un niveau social catastrophique. Elle était talentueuse dans bien des domaines mais certainement pas dans la diplomatie. Ses têtes de Turcs étaient incontestablement Karol et Raven sur qui elle passait sa mauvaise humeur. Il n’y avait vraiment que l’innocente et bienveillante écuyère pour aisément en faire ce qu’elle voulait, étant incapable de résister à ses yeux verts candides. Chaque fois que Judith les regardait ensemble, le cérémonial demeurait le même : l’écuyère proposait quelque chose puis la magicienne traînait un peu des pieds avant de finalement accepter. Et cette fois encore, Rita ne dérogea pas à la règle.

« Bon d’accord. Mais tu te couvres avant de quitter le cirque. Il fait un peu frisquet ici. » grommela-t-elle.

« Oh, j’avais oublié ! J’ai tricoté des écharpes. Une pour toi et une pour moi. J’espère qu’elle te plaira. »

L’écuyère aux cheveux roses et aux vêtements immaculés. La plus gentille personne du cirque Brave Vesperia, sans aucun doute. Elle représentait la bonté et la compassion, l’innocence et la candeur. Oh, elle donnait certes l’impression d’avoir une modeste influence au sein de la troupe au vu de son rôle et de ses fonctions mais sa présence régulait en quelque sorte les relations entre les autres membres. Sans elle, les calvaires de Raven et Karol avec Rita auraient été plus douloureux et si nombreuses qu’étaient les disputes entre Yuri et Flynn, au moins ils étaient toujours d’accord sur le bien-être d’Estelle. Elle avait toujours été comme la petite sœur qu’on devait protéger.

Oui, songeait Judith qui observait la scène sur le toit d’une roulotte, jambes négligemment croisées, l’existence de l’écuyère était primordiale même si elle s’occupait très peu des activités secrètes du cirque. Sa douce personnalité, sa bonté, son innocence apportaient de la fraîcheur et un peu de lumière à Brave Vesperia. Etant la dernière arrivée, elle s’efforçait toujours de minimiser humblement son rôle mais parfois, parce qu’elle avait fait preuve de clémence, un coupable pouvait se repentir devant une telle gentillesse, à un tel point qu’il en ressentait une immense et indélébile honte, se promettant de ne plus jamais recommencer. Et ce petit rien, cette minuscule goutte de remords dans un océan de crime, pouvait suffire à éviter l’enfermement sous le chapiteau une fois la représentation terminée, lorsque monsieur Loyal scellait définitivement la sortie pour empêcher les "monstres" de fuir…

« Je te trouve super avec cette écharpe Rita ! Elle te va bien ! » dit Estelle d’un ton joyeux.

« Je… euh… oui. C’est très gentil de me l’avoir faite… » marmonna la magicienne. « Je te promets d’en prendre soin. »

« Je voulais aussi t’offrir un bonnet assorti à cette écharpe mais je ne l’ai pas encore terminé. Je vais essayer de le finir au plus vite pour que tu puisses l’avoir. Viens, allons-y maintenant. Une fois que nous aurons fini de coller les affiches, nous pourrons faire autre chose ensemble.»

La funambule-trapéziste vit ainsi l’écuyère entraîner sa compagne vers la ville. Cette dernière ne semblait guère enthousiaste mais Judith remarqua bien que Rita faisait des efforts louables pour ne pas décevoir la bonne humeur d’Estelle. Par contre, elle ne pouvait plus aborder avec la magicienne l’élaboration du tissu pour le nouveau numéro qu’elle prévoyait. Quoique Karol était plutôt doué pour le travail manuel… Peut-être que cela méritait une petite visite avant qu’elle retourne voir Yuri…

--§--

« Alors qui commence ? » claironna Patty tout en examinant discrètement le contenu de son gobelet renversé.

« Je me lance » déclara le clown blanc. « Je parie sur trois trois. »

Assis autour d’une table ronde sur de petits tabourets, Raven, Patty et Karol étaient visiblement en train de se détendre en jouant au Dudo [1]. Allongée au-dessus de la roulotte de l’Auguste, La funambule-trapéziste contemplait la partie sans laisser deviner sa présence.

« Trois quatre. » lança Raven.

« Quatre cinq. » enchérit la lanceuse de couteau.

Il fallait deviner la probabilité d’apparitions d’une des faces du dé pour l’emporter, se remémora Judith, tout en allant dans la surenchère et en s’aidant du contenu de son gobelet pour faire une estimation. Par exemple, Patty venait de parier qu’il y avait au moins quatre dés affichant la face cinq sur la table. Karol devait soit dire qu’elle mentait, soit surenchérir – il n’avait pas le droit de descendre de toute façon.

« Cinq cinq. » répliqua le clown blanc.

Raven marqua un temps d’arrêt, sentant qu’il s’approchait de la zone dangereuse où il était évident que les probabilités devenaient erronées.

« Six cinq. » annonça-t-il finalement.

« Menteur ! » s’écria aussitôt Patty avec une expression réjouie.

Tous les joueurs soulevèrent leurs gobelets et ils purent constater que l’enchère de l’Auguste était fausse car il n’y avait que cinq cinq sur leur table de jeu. Il avait donc perdu. Du coup, Patty et Karol poussèrent des exclamations de joie. Judith en comprit la cause quand le clown blanc prit la parole :

« Génial, c’est donc Raven qui va exécuter le gage. Tu as une idée Patty ? »

« Oh que oui ! Attends, je vais te la dire nanoja. »

Celle qui avait l’apparence d’une petite fille aux cheveux blonds se pencha vers le garçon aux cheveux châtain et murmura quelque chose à son oreille. Cela dut plaire à Karol car il affichait un large sourire goguenard quand il dévisagea son camarade clown.

« Eh bien, effectivement… » commenta-t-il.

« Raven, ton gage sera… de dérober quelques-unes des précieuses sucreries de notre cher dompteur, celles qu’il conserve dans son stock personnel nanoja. » décréta la lanceuse de couteux.

« Quoi ?! » protesta l’Auguste. « Tu es folle Patty-chan ! Si jamais Yuri découvre cela, il aura ma tête ! »

« Ce ne serait pas un gage sinon. » répliqua-t-elle en haussant les épaules. « Tu as jusqu’à la tombée du jour. Bon courage vieil homme. »

Apercevant Raven avec une mine abattue tandis que Patty et Karol profitaient de leur triomphe, Judith décida de ne pas interrompre leurs réjouissances. L’Auguste risquait de lui demander d’intercéder en sa faveur – ce qui aurait été inutile – mais si jamais Yuri découvrait le pot aux roses, elle ne pourrait plus feindre d’avoir ignoré les intentions de Raven de voler les sucreries favorites du brun. Ce qui pouvait la mettre dans une position compromettante si jamais le Maître du cirque décidait de sévir pour ce crime.

Mieux valait attendre avant de demander quoi que ce soit à Karol et plutôt aller voir Yuri pour mettre au point les détails de son nouveau numéro…

--§--

« Yuri ! Je t’ordonne de me libérer immédiatement avant que je démolisse la porte de ta roulotte ! » résonna la voix furieuse de Flynn.

« Pas question ! Ou alors, tu m’expliques d’abord en quoi cette ridicule feuille de paperasse administrative trouvée sur mon chevet est plus attrayante que moi, dévêtu dans mon lit et prêt à te faire passer d’agréables moments en ma compagnie ! A moins justement que ma compagnie ne te soit plus agréable ! » grogna Yuri d’un ton boudeur.

Dissimulée derrière une bannière qui voletait dans les airs, la funambule-trapéziste assistait donc à l’habituelle dispute entre le Maître du cirque et son second. Elle ne pouvait observer ce dernier qui était à l’intérieur de la roulotte. En revanche, elle pouvait apercevoir le brun, dos collé à la porte de son habitation, genoux plaqués contre sa poitrine, avec une chemise grise complètement déboutonnée et des pieds nus sans ses bottes en cuir habituelles. Judith devina qu’après avoir tenté d’attirer son amant dans son lit, il s’était rhabillé à la hâte avant d’enfermer son favori à l’intérieur. Oui, cela n’en avait pas l’air ainsi mais Flynn était le favori du Maître. Tout le monde le savait au sein de Brave Vesperia. D’ailleurs en dépit de leurs innombrables disputes, ces deux-là restaient toujours ensemble. Les espionner constituait toujours une distraction de choix pour la funambule-trapéziste même si elle savait qu’elle devait demeurer discrète : monsieur Loyal n’était pas un exhibitionniste contrairement au dompteur.

« Je t’ai déjà dit que j’étais occupé ! » répliqua Flynn d’une voix exaspérée. « Et cette situation ne serait pas arrivée si tu n’avais pas emporté ce papier important à mon insu ! »

« Alors ce bout de feuille est plus important que moi ? » fulmina le brun.

« N’affirme pas ce que je n’ai pas dit Yuri ! »

« Cinq jours Flynn. Cela fait cinq jours entiers que tu es enfermé dans ton maudit bureau à remplir ces formalités administratives sans qu’on ait fait quelque chose ensemble. Je me sens délaissé, délaissé Flynn ! Alors quand je veux préparer une journée pour que mon favori puisse enfin se détendre après cette période de durs labeurs, celui-ci m’envoie rouler sur les roses au profit d’un stupide bout de papier. Humph ! A croire que tu préfères ta précieuse paperasse à moi ! » conclut le dompteur d’un ton vexé.

Il y eu un temps d’arrêt avant que la voix de Flynn s’élève à nouveau mais cette fois, elle s’était radoucie.

« Oh Yuri, je suis désolé. J’ignorais que tu le ressentais de cette façon. »

Apparemment, la colère de monsieur Loyal s’était calmée.

« Il était temps que tu t’en aperçoives… » grommela son amant quelque peu rancunier.

« Voyons Yuri, tu sais pourtant à quel point tu m’es plus précieux que tout. C’est vrai, tu as raison : peut-être ai-je trop accordé d’attention à mon travail au point que je t’ai délaissé. Je… Tu sais que j’ai tendance à oublier le temps qui passe quand je travaille. » fit le blond d’une voix contrite.

Un petit sourire apparut sur le visage du brun. Il semblait conscient qu’il ne tarderait pas à obtenir ce qu’il voulait depuis le début. De toute manière, Flynn était incapable de résister à Yuri et jamais leurs colères respectives ne duraient très longtemps contre l’autre.

« Pour être juste, j’admettrai que je suis en partie responsable des difficultés de ton travail. Si je ne t’avais pas piqué le papier dont tu avais tant besoin, tu aurais fini depuis longtemps. »

« Ne dis pas ça. » se morigéna le captif. « Je… J’aurais dû faire plus attention à toi, à tes sentiments. Comment me faire pardonner de mon attitude ? N’est-il pas trop tard pour qu’on passe un petit moment ensemble ? »

Cette fois, le triomphe se lisait sur le visage du dompteur. Sa main se rapprochait de la serrure de la porte de la roulotte.

« Laisse-moi entrer et oublie un peu le boulot. Tu as tout le temps pour ça. » répondit Yuri. « A la place, je te cuisinerai rien que pour toi un bon steak aux oignons dont tu m’en diras des nouvelles. Ensuite, j’ai certaines activités en tête et je suis certain que tu en apprécieras la saveur. » ajouta-t-il d’une voix plus sensuelle.

« Eh bien, j’ai hâte de voir ce que tu proposes. » répliqua Flynn d’un air taquin.

Un déclic retentit et le Maître du cirque rejoignit son favori à l’intérieur de la roulotte puis referma soigneusement la porte. Il y eut un long silence, comme si les deux amants s’embrassaient avec passion avant que le sol racla sous leurs pieds quand ils bougèrent. Judith aurait bien voulu en savoir plus mais hélas, même ses talents d’observatrice étaient impuissants contre un volet rabattu et surtout le pouvoir du chef de Brave Vesperia. Les deux amants étaient hors de portée de sa vision. Quel dommage ! Elle aurait tant voulu en savoir plus surtout quand le moment devenait intéressait !

Tant pis donc pour la mise au point de son numéro de tissu aérien. Rita était avec Estelle, Karol occupé à comploter avec Patty et Yuri profitait de la compagnie de Flynn. Bah, elle avait le temps ! C’était une chose que l’on avait aisément quand on jouissait d’une très longue vie… Elle aurait bien d’autres occasions pour aborder le sujet. Et puis elle avait pu se distraire en étant témoin de quelques moments qui avaient su susciter son intérêt…

Hum… Peut-être allait-elle rejoindre Repede… Malgré son caractère hautain et stoïque, il aimait parfois évoquer Yuri et Flynn en les termes les plus élogieux, enfin à sa manière, bien sûr… Avec un peu de chance, elle en tirerait de quoi satisfaire sa curiosité…


[1] Jeu de dés auquel joue Will Turner dans Pirates des Caraïbes : le Secret du coffre maudit.

NDLA : Le prochain épisode est consacré à l'arrivée de Flynn dans le cirque de Brave Vesperia...

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